Il est un phénomène connu depuis longtemps mais peu compris par les humains et qu’on appelle le poltergeist, ou les coups dans les murs. Les chercheurs ont identifié avec justesse que ce n’est pas causé par des esprits, mais par les vivants. S’agit-il d’un acte délibéré? Absolument, et la façon la plus rapide de trouver le coupable consiste à rechercher la personne la plus irritée, car la rage sourde est le moteur du poltergeist. Une colère intense et soutenue crée des ondes thêta dans le cerveau, qui montent et montent jusqu'à ce qu’un dérivatif soit possible. Ce que les humains prennent pour leur environnement physique tient dans ce qu’ils peuvent voir, entendre, sentir et observer pour avoir une consistance quand cela bouge, quand il y a des couleurs, ou que cela produit un effet physique observable. Les humains ont bien assimilé bien que l’air est une substance car on sent et on observe l’action du vent, et les avions, en se servant de cette substance invisible, peuvent ainsi décoller et voler. On ne peut pas la goûter, ni la voir, ni mettre la main dessus, mais on sait que c’est là.
Imaginez que la substance qui permet l’activité de poltergeist est un peu comme de l’air. Quand les ondes thêta atteignent un certain niveau, il se produit une transmission à travers cette substance tout comme un arc électrique va traverser l’air au moment où les charges opposées ont atteint un certain niveau de part et d’autre. Des charges opposées entrent elles en jeu dans le poltergeist? D’une certaine façon, oui. L’humain qui est la cause du poltergeist ne peut pas en contrôler les effets, car il s’agit d’une décharge aléatoire. Il y a montée de niveau et le bruit se produit. Les fenêtres volent en morceaux, les bibelots tombent des étagères, une chaise se déplace, et le coupable sourit intérieurement car cela permet à l’objet de sa haine de se déverser à nouveau.