Le désir d'oublier ses soucis, de connaître un plaisir sexuel plus intense, ou d'affirmer sa confiance en soi via des
drogues occasionnelles ou même prescrites n'est pas l'apanage du seul animal humain. De tels désirs sont
intrinsèques à toute forme de vie, et pourquoi ne le seraient ils pas? La tortue qui sent la chaleur des rayons du
Soleil ne reste-t-elle pas plus longtemps sur place? L'amibe, sentant la brûlure d'une substance caustique,
n'a-t-elle pas un mouvement de recul? La femelle B d'une meute de loup, si elle a l'occasion de s'en aller et de
devenir la femelle A dans sa propre meute, ne saisit elle pas cette chance plutôt que de rester la seconde?
L'ennui avec les drogues occasionnelles ou les excès d'alcool n'est pas le désir d'en user, c'est le manque de
contrôle. Si tout le monde s'en tenait à deux verres par jour, les AA (*) n'existeraient pas. Si tous ceux qui fument
de la drogue pour être majeurs ne retournaient pas au travail, ne prenaient pas le volant, ne faisaient pas marcher
des engins dangereux ou n'allaient pas enseigner à des enfants après, qui s'en soucierait? Si la cocaïne ne rendait
pas dépendant et n'était pas extrêmement destructrice voire fatale , en cas d'overdose, pour le foetus, en quoi
chacun serait il concerné? La société pond elle des lois régissant le nombre de calories à consommer, même
quand l'obésité tue et pourrait être considérée comme un mauvais exemple pour les enfants? Pourquoi la
suralimentation en est elle exempte et pas la drogue? Le noeud du problème est le contrôle, car la société se
soucie peu que ses membres soient malheureux ou qu'ils se tuent à petit feu, du moment qu'ils ne créent pas de
problème ou de désordre. Planer crée du désordre. L'ivrogne conduit du mauvais côté de la route et cherche des
noises à des étrangers. Celui qui a a tête embrumée par le shit manque les cours et ignore ses responsabilités.
L'usager du crack fait des casses pour se payer sa dose, et si c'est une usagère, elle accouche de bébés
terriblement marqués dont l'Etat devra prendre soin. Gênant.
Nous, les Zêtas du Service-Envers-Autrui, en ligne avec nos leçons de la 4ème Densité, évitons régulièrement
les substances qui altèrent l'état de conscience, car cela évite le problème au lieu de le poser. Si quelqu'un est
dans la peine, l'individu n'est pas seul à chercher du réconfort, car tous sont concernés pour qu'il en soit ainsi. Si
quelqu'un manque de confiance, on l'encourage et lui offre de l'aide. Eviter les problèmes ne les résout pas. Les
humains, dans leur existence de la 3ème Densité, voient que beaucoup de leurs problèmes sont sans issue, et
qu'ils doivent être supportés dans une douleur silencieuse. C'est cela qui fait le conducteur sous l'effet utilisation
excessive de drogue et d'alcool, et c'est cela qui devrait être visé comme solution.
(*) Alcooliques Anonymes