Très souvent, qu'ils se résignent devant le cours des événements ou qu'ils s'en réjouissent, les gens attribuent
cela au destin. Ils étaient destinés à connaître le succès ou l'échec, à rencontrer ou à perdre l'amour de leur
vie, à briller dans l'il du public ou à être écartés de la scène, à avoir la vie longue et la santé ou à connaître
une mort précoce. Leurs actions et leurs résolutions n'ont elles donc rien à voir avec ces issues? Il n'y a bien
entendu rien d'écrit nulle part qui puisse affecter l'incarnation de quiconque, si ce n'est ce qui aura été écrit
par l'entité elle-même. Ce sentiment que le destin personnel est scellé n'est pas sans raison d'être, car l'entité
a presque toujours des plans pour son incarnation et a l'esprit encombré par ces objectifs dès sa plus tendre
enfance. Comment cela affecte-t-il l'incarnation?
On comprend facilement les circonstances dans lesquelles on désire la renommée et la fortune, et c'est
l'objectif dès le début. Le bébé ne sait manifestement rien de la célébrité et des richesses, et on le voit en fait
en train d'utiliser des moyens par lesquels il devient le centre de l'attention, et on voit le jeune enfant, qui ne
sait manifestement rien de la privation ou de l'envie, amasser et cacher des jouets et des provisions.
Rétrospectivement, en voyant son fils devenu riche ou célèbre, la mère réfléchit et se souvient d'indices
précoces de la soi disant destinée de l'adulte. Quand l'issue est désagréable, on en attribue la responsabilité
au destin, car qui pourrait bien se souhaiter du malheur? Cependant, l'entité désire-t-elle tout aussi
fréquemment, par culpabilité ou curiosité, vivre la déchéance et les revers de fortune, et fait en sorte
d'arranger les choses pour cela dès le départ. L'homme qui n'arrive jamais à rien pour s'arrêter toujours en
pleine action alors qu'il allait réussir, la fille laide, qui néglige de rester soignée ou même propre, tous se
construisent leur destinée eux-mêmes et de mille façons que les autres ne voient pas toujours.