Un des thèmes récurrents dans le christianisme est l'hystérie pâmée ou bredouillante qui prend parfois les nonnes. Si d'autres pratiques religieuses telles que le vaudou ont un équivalent, telle que cette danse frénétique qui finit en un bref coma, il s'agit là d'une pratique et d'une issue qui est délibérément encouragée. Les frénésies chrétiennes sont remarquables pour sembler punir les fidèles, comme quelque chose qu'ils n'ont ni désiré ni favorisé, et encore moins certainement quelque chose qu'ils ont encouragé. Le moi, et les inhibitions sexuelles que l'Eglise chrétienne impose souvent, en sont précisément à l'origine, cependant. Même des religions aussi répressives que l'Islam ont leurs soupapes à la sexualité et qui seraient inconcevables pour la doctrine chrétienne.
Ces limitations font que très peu de chrétiens, et en particulier très peu de catholiques, n'auront jamais aucune
soupape d'ordre sexuel dénuée de culpabilité. Toute autre issue qu'un bon mariage avec un ou une épouse
unique pour toute la vie sans bénéficier de la contraception et l'on se voit coller toute sortes d'étiquettes. Les
conflits n'en finissent plus, et le spectre des flammes de l'enfer est brandi à la moindre velléité de prendre le
large. Les bons catholiques essaient donc de ne pas penser à cela, essaient de vivre une vie dénuée de sexe
en dépit de leurs hormones, et certains vont dans des monastères et des couvents en espérant que
l'environnement les aidera à cet égard. Ce n'est pas le cas, et ils se retrouvent avec encore moins
d'échappatoires pour leur frustrations sexuelles, car ils se sentent désormais coupables de souhaiter rompre
leurs voeux de prêtre ou de religieuse.
Ce qui en ressort est un comportement d'idiot, comparable à celui des schizophrènes quand ils se tordent les
mains, se déplacent sans but et parlent dans le vide. Parler en langues ou danser en cercle n'est rien d'autre
qu'une échappatoire, comparable à une douche froide ou à une longue course mais avec quelques bénéfices
supplémentaires: le praticien a un orgasme. L'Eglise autorise cette forme de masturbation qui est de s'en
remettre à des vieux trucs qui provoquent un orgasme, car c'est présenté comme de la ferveur religieuse
plutôt que ce que cela est véritablement, à savoir de la ferveur sexuelle. Se frapper partout, tomber à terre,
pousser en avant le bassin, balancer les bras d'un côté de l'autre, pousser des cris de plaisir à l'impromptu,
mettez de côté ce qu'en dit l'Eglise et dites, vous, ce que vous voyez?