L’humanité fit des recherches sur la bombe atomique comme moyen de défense, dans un premier temps, mais les implications de cette forme de puissance ne furent pas ignorées de ceux qui avaient l’avidité du pouvoir. Faites ce qu’on vous demande ou l’on vous atomisera. Le coup final. Alors que les prototypes furent fabriqués dans la plus grande hâte et le plus grand secret, tout cela à cause des rumeurs qui voulaient que les Allemands et les Japonais travaillent eux aussi dans la plus grande hâte et le plus grand secret, il y eut ceux qui prononcèrent le mot « défense » avec la plus pure solennité alors que leur cœur battaient violemment en faveur du mot « pouvoir ». Il en fut ainsi sur de nombreux mondes de la 3ème Densité, avec des armes de destruction massives qui mirent en balance le bien être voire la survie de la planète et l’ego monstrueux, nombriliste, de celui qui voulait détenir le pouvoir suprême.
L’énergie nucléaire ne devrait jamais être utilisée dans les batailles pour le pouvoir, car il n’y a pas que les adversaires qui sont concernés. Les retombées nucléaires et les fuites souterraines se propagent toujours en échappant à tout contrôle. Ceux qui ont choisi d’utiliser l’énergie nucléaire pour quelque raison que ce soit, pour se défendre, pour épater, pour gagner la considération, pour provoquer, ou seulement pour avoir son nom sur une liste montrant sa capacité en la matière, savent cela. D’innocents bébés auront dans le futur une qualité de vie dégradée, et vivront quelquefois handicapés ou avec des maladies chroniques, mais ceux qui sont habités par le goût du pouvoir et la vanité ne pensent pas aux autres. Dans tous les cas, depuis les premières bombes atomiques larguées par le gouvernement des Etats Unis au cours de la Seconde Guerre Mondiale jusqu’aux fameux essais que les pays affirment devoir effectuer pour des raisons technologiques, dans tous ces cas où des résidus dangereux se propagent parmi les innocents, il y a au cœur de cette décision quelqu’un qui se situe ferment dans le Service-Envers-Soi, quelqu’un de tellement grisé par le pouvoir de détruire la vie d’autrui que le plaisir, plus que la réprimande, est à l’origine de la décision d’agir.