Au milieu de la pagaille et de lagitation de la salle de rédaction, Danny est renversé dans son fauteuil, jambes en lair et les bras en arrière dans la
position détendue qui respire larrogance désinvolte que les jeunes ont vis à vis du monde imparfait dont ils ont hérité. En empoignant le grossier
téléphone noir de son bureau, qui venait à peine démettre sa première sonnerie, et le coinçant entre lépaule et loreille, Danny déroule son corps
comme une onde au dessus de son bureau vers un bout de crayon et un bloc notes en un seul mouvement lisse et bien entraîné. « Salle de rédaction
».
Cest le moment quattendent les reporters, le moment fécond où une histoire à succès pourrait les atteindre juste parce quils sont là au bon
moment pour le coup de fil, pour prendre les rênes, et Danny voudrait bien montrer au monde comment on fait un vrai reportage. Rejetant la tête en
arrière en secouant son épaisse chevelure brune, la peignant rapidement avec deux doigts et son bout de crayon, Danny est à présent totalement à
lécoute, le visage immobile, les yeux fixes et figés. « Pourriez-vous répéter? »
Souscrivant à lhistoire, Danny griffonne maintenant sur son bloc, penché en avant et fronçant légèrement les sourcils. « Et quel est le nom de ce
professeur déjà? » Danny relève brusquement la tête et regarde bêtement son bureau puis la salle, soudainement méfiant. « Non, non, je ne suis pas
trop jeune pour savoir. » Puis élevant la voix pour terminer avec fermeté, pour ne laisser aucun doute à la salle de rédaction sur qui contrôle quoi: «
Je vais faire des recherches la dessus, et si cela en a la moindre importance, vous pouvez être sûr que je vais investiguer. » Danny compose un
numéro sur son téléphone, se renverse dans son fauteuil qui couine et dit « Salut Bébé, daccord pour une ballade? ».
Litinéraire vers le campus est agréable, il suit une route boisée et ventée, scintillante de la lumière qui passe à travers les branches qui la
surplombent. Le temps avait été inhabituellement chaud et déréglé, et même entre deux jeunes amoureux, le temps du coup domine la discussion.
Cathy, qui nobserve le monde que depuis sa petite personne, a une vision étriquée. « Les jardins sont asséchés, et il a plu si fort que les graines de
gazon ont été emportées. Tous les jardins de ma rue semblent mâchés. »Danny jette un regard de côté à la fine jeune fille assise près de lui, dont les
cheveux bruns et raides sont tirés en arrière, et dont le front haut et lisse ne se laisse pas perturber par des questions dépassant son petit voisinage
de banlieue. « Le réchauffement de la planète, et nous faisons tout empirer avec les poids lourds qui sont partout. Et pour autant, on na pas eu de
melons cette année. »
Danny a à lesprit sa prochaine interview avec le professeur Isaac, et dirige la conversation vers cela. « Peut-être que cest parce que nous allons
avoir un basculement des pôles? » Cathy dit « A cause du temps? » Danny esquive un sourire et se lance dans une tentative dexplication, mais il fait
le tri dans sa tête dans le même temps. « Les pôles ont migrés, et se sont placés en des endroits différents. Personne ne sait vraiment pourquoi.
Mais ce type que nous allons voir dit quil sait pourquoi. Le climat ne serait quun symptôme. » Cathy dit, « Donc, il a une solution? » Danny jette
un regard en lair aux branches darbre qui se balance et répond nerveusement « Espérons quon naura pas dautre tornade. Comme à la fin de la
semaine dernière, à limproviste
»Et secouant la tête et prenant lair soucieux, il devient silencieux, maronnant intérieurement.
Danny gare sa Toyota bleue cabossée sur une place visiteur en face dun solide bâtiment de pierre, aux petites fenêtres administratives carrées
espacées sans fantaisie sur la façade. Cathy et lui se déploient de chaque côté de la voiture et se mettent à chercher lentrée. Cathy attrape son sac,
le jette sur son épaule, et suit Danny qui commence à traverser le parking. En passant les massives portes de bois du bâtiment de géologie, ils
rencontrent un concierge maigre et apparemment fatigué, penché sur une serpillière humide quil balaie davant en arrière presque avec colère. « Le
Professeur Isaac? » Le concierge rejette la tête et le regard de côté, en direction du couloir à gauche, sans sembarrasser à répondre. Le jeune
couple sengage à laventure dans le couloir, jetant un regard à droite puis à gauche à chaque porte devant lesquelles ils passent.
.
Le professeur lève un regard de colère quand Danny pousse la porte et pénètre à grandes enjambées. La période du printemps est terminée, et
toujours agacé par des demandes détudiants quil considère indignes de lui, les intrusions pendant son temps libre sont à peine tolérées. Le
professeur se ressaisit et arborant le masque lisse et bien rôdé destiné aux hordes détudiants réclamant son attention après les cours, dit avec une
feinte indifférence: « Oui? » « Je suis reporter à la Tribune, monsieur, et je voudrais faire un article sur le cours que vous avez donné sur les crop
circles à Cedarburg lautre jour. Vous savez, celui qui parlait de ce vers quoi les changements terrestres nous mènent. »
Le professeur fait tomber le masque, et regarde Danny avec des yeux perçants et inquisiteurs, en le dévisageant. « Je ne pensais pas que le monde
de la presse sintéressât à autre chose quà lancer de la boue sur les gens célèbres ou de mon éventuel mariage avec une femme du monde
vieillissante. Cest la seule chose que vous tous semblez vouloir couvrir ces derniers temps, des mariages, des enterrements et des jeux de ballons. »
Danny sourit et essaie de prendre de lassurance. « Il y a beaucoup de théories sur les crops circles, mais les plus récentes semblent les plus
plausibles. Lhélice représente clairement lADN
» Danny est rapidement interrompu et remis à sa place par le professeur qui se met à débiter
des faits dun ton saccadé. « Et lhistoire des crops circles? Sil sagit de lADN, alors pourquoi dabord de simples cercles, puis des cercles dans
des cercles? Et quel imbécile voudrait enseigner lADN à des fermiers! »
Le professeur se reprend à nouveau, laissant transparaître son dédain pour le commun des mortels. « Non écoute, fiston, ne me débite pas de
niaiseries sur ces arnaques de théories, je les connais trop bien! Ces symboles nont rien à voir avec lADN, ils racontent un phénomène
astronomique, ils nous disent ce qui nous pend au nez, et pour bientôt. Nous avons une planète de plus dans le système solaire, et cest un monstre!
Certains lappellent Wormwood ou Nibiru ou Marduk, et Sitchin affirme que les anciens sumériens lappelaient la 12ème Planète. Mais quel que
soit le nom quon lui donne, elle signifie mort et catastrophe pour nous qui sommes perchés sur la Terre! » Le visage ouvert et amical de Danny a
fait place à un regard fixe et sombre, et voyant que son public est réceptif, le professeur continue.
« Écoute, je vais déchiffrer cela pour toi. Dans un premier temps, les cercles étaient isolés les uns des autres, comme le sont les planètes du système
solaire de la 12ème Planète quand elle est au loin, sur son orbite elliptique très allongée. » Le professeur étend les bras, puis vient toucher sa main
droite avec sa main gauche et la replace vers la gauche. « Ensuite, il y a une ligne qui est tracée entre les cercles, car ils commencent à sinfluencer
les uns les autres avec leurs champs magnétiques et leurs forces gravitationnelles respectives. » Le professeur claque ses mains lune contre lautre,
envoyant en lair sa main gauche. « Puis vient le scorpion, qui est la 12ème Planète et les nombreuses lunes qui accompagnent son voyage, lune
delle ayant percuté la proto-terre dans le passé et créé le globe asymétrique quest aujourdhui la Terre. Il y a une profonde crevasse dans lOcéan
Pacifique et le gros bloc de la Pangée sest démantelé au fur et à mesure des passages de la 12ème Planète: cest la dérive des continents. Les eaux
de la proto-terre qui se sont dispersées dans lespace ont créé ce que nous connaissons pour être des comètes maintenant, des boules de neige
sales deau océanique gelée. » Le professeur donne une chiquenaude aux doigts de sa main droite ouverte, comme pour envoyer en lair des
gouttes deau, puis il senroule les mains. « Vient ensuite le crop circle en hélice, qui montre que la rotation de la Terre est en ce moment influencée
par lapproche de la 12ème Planète, la matière des deux noyaux de ces planètes ayant un mouvement de roulis synchronisé, tels des nageurs. »
Le professeur sourit à Danny, qui est sous le choc, et qui se tient debout la bouche entrouverte en clignant des yeux. Le professeur retourne aux
papiers quil triait, tâche de laquelle il avait été interrompu, quand Danny retrouve sa voix. « On le sait, non? Je veux dire, ça colle, mais, mais, ah,
est-ce seulement académique? Êtes vous en train de dire que ces analogies sont vraies? Si vous savez cela, alors, ah, qui dautre, je veux dire, ah,
est-ce que la NASA aussi
ils vont nous le dire, non? » le professeur lève un regard furtif vers Danny, lui sourit, sourit à sa naïveté. « Tu le verras
bientôt ».
Le rédacteur en chef de la Tribune fit lentement le tour du bureau encombré. Son ample pantalon faisait des plis aux fesses et en pendant
irrégulièrement sous les genoux, il annonçait sans tambour les priorités de la rédaction. La Tribune a du succès, mais la marge, comme pour tous les
produits qui dépendent dun public versatile, nécessite un il avisé. Zack Maya sest retrouvé dans la peau dun politique plus souvent que dans
celle dun reporter, et même si cela ne colle pas avec sa personnalité perfectionniste, il a appris à accepter cela comme un état de fait. Certaines
nouvelles amènent la récompense, quand elles sont imprimées.
Zack prend ses aises dans son fauteuil de cuir usé, tournant les pages dun article posé sur sa chaise sans prendre à peine le temps den saisir le
sens. Levant les yeux à travers ses lunettes sur Danny qui observait depuis son bureau avant de venir sappuyer à lencadrement de la porte, le
rédacteur en chef est bref et va droit au but. « Je ne passerai pas cela. » Danny fronce les sourcils et se laisse glisser sur une chaise en bois en face
du bureau du rédacteur en chef, la chaise de laccusé, qui nest pas censée être confortable. « On me lira. » « Et qui va payer les commerçant pour
les dégâts et les émeutes que cela va causer? » Danny fronce encore plus les sourcils. « Je nai pas souvenir démeutes après la sortie de ce film sur
les astéroïdes. » « Cétait une éventualité, et ça ce nest pas une éventualité. » Zack Maya observe sans sourciller Danny derrière son bureau, le
scrutant du regard par dessus ses lunettes.
« Les bombes nucléaires ne sont pas une éventualité. Nous vivons avec depuis toujours. Probablement des protestations, mais pas démeutes. » Le
rédacteur en chef lance larticle à Danny à travers le bureau et se réinstalle au fond de son fauteuil. « Les bombes nucléaires sont encore une
éventualité. Quelquun doit appuyer sur le bouton. Tu nes pas assis dans mon fauteuil, Danny, et je te le dis, je ne passerai pas cela. » Danny
ramasse larticle à pleine mains, sa bouche souvre et se referme en réfléchissant à ces arguments et les rejetant, il cligne deux fois des yeux, puis se
lève lentement pour passer la porte sans faire de commentaire. Sorti du bureau du rédacteur en chef, il sarrête perdu dans ses pensées, le visage
lisse, sans émotion apparente. Il marmonne finalement « Foutaises » et empoignant sa veste, il sort à grand pas du bureau.
« Oui, professeur Isaac, cest encore Danny Nagel de la Tribune. Voilà, je voudrais faire cet article mais je pense que nous allons avoir des ennuis
avec mon rédacteur en chef. Est-ce que vous avez une idée de la raison pour laquelle il ne veut pas publier larticle? » Danny est appuyé dans la
cabine dun téléphone public, la main gauche sur son oreille gauche. A la réception du coup de fil depuis son bureau à luniversité, le professeur
marque une pause, débattant intérieurement. « Bon Danny, je pense quon devrait se rencontrer à lécart. Je connais le bon endroit. »
Le campus boisé de lUniversité de Brandon donne à larrière sur les contreforts des Appalaches, sillonnés dans tous les sens de pistes damées par
le martèlement des pieds des étudiants et du corps enseignant faisant leur jogging. Pour les habitués de ce labyrinthe, ces pistes mènent à des trésors
dans la forêt que peu de gens connaissent. Le professeur est en train de pêcher avec la casquette enfoncée sur la tête, le dos appuyé contre un
arbre au bord de la rivière. Quand Danny arrive, il respire fortement davoir grimpé. Il sort un carnet de la poche intérieure de son blouson et en
tourne rapidement les pages après avoir placé momentanément un moignon de crayon sur son oreille droite.
« Danny, un ami à moi dans un grand observatoire a pu suivre un objet approchant, mais on lui a dit de rester muet à ce sujet sil ne veut pas avoir
dennuis. Il dit que cela fait une décennie que cela dure, et cest ce quon a rapporté être la planète X il y a des années. Ils lont cherchée, ils lont
trouvée, et maintenant ils la suivent. Elle revient dans le système solaire à peu près tous les 3600 ans et elle fait bien des misères à la Terre. Eh bien,
cest la fameuse planète en plus dont je tai parlé. Elle existe! Elle est à notre porte! Et personne nest prêt à cela, cest sûr, sacré nom dun chien.
Et cest précisément pourquoi le gouvernement ne veut pas que le public le sache. Eux non plus ne sont pas prêts pour cela. »
Danny sy attendait. Le rédacteur en chef avait refusé son article trop vite, à peine sil lavait lu. « Est-ce pour cela que le temps est détraqué et que
les boussoles semblent toutes ne plus savoir où est le nord? » Le professeur relève sa canne à pêche puis relance sa ligne dans les bas fonds avant
de répondre. « Ca ne va pas être de tout repos, loin de là, fiston. On a retrouvé des mammouths figés en un éclair en Sibérie, congelés comme cela
depuis des milliers dannées, avec des renoncules des champs dans lestomac. Des renoncules là où on ne trouve pas trace dherbe à des centaines
de kilomètres à la ronde, actuellement. La Terre a basculé sous leurs pattes, fiston, et les a amenés en zone polaire. Ils ne furent pas parmi la seule
espèce à sêtre éteinte sans raison apparente. Il y en a des douzaines. »
Danny, soulagé davoir une discussion sur le sujet, enregistre cependant le tout sans vouloir encore être convaincu. « Donc peut-être y avait-il de
lherbe là bas avant, mais quune ère glaciaire se serait installée, vous savez, peut-être que la glace et la neige sont arrivées après. » Le professeur
jette vers Danny un regard en coin, prenant la mesure de la légèreté de son scepticisme. Comme la plupart des jeunes, il hésite à se départir de son
idéalisme. Le professeur a lhabitude de cette résistance, de ces arguments, et il ne se laisse pas troubler. « Et il y a aussi les raz de marée, les
squelettes de baleines retrouvés sur des collines de 120 à 150 mètres au-dessus du niveau de la mer en Ontario. En Sicile, il y a des ossements
entassés dans des crevasses rocheuses qui proviennent dà peu près tous les animaux dEurope et dAfrique, tous en petits morceaux comme si les
vagues les avaient amenés là et éclatés contre les rochers.
Se faisant lavocat du diable, Danny sort tous les arguments qui lui passent par la tête. « Alors peut-être quun météorite, comme celui qui a tué les
dinosaures, est tombé dans locéan et a causé un gigantesque raz de marée. » Le professeur continue, faisant ressortir ce quil sait être des preuves
écrasantes pour ceux savent écouter, comme Danny, de toute évidence. « La Chief Mountain dans le Montana sest déplacée denviron 13 km vers
les plaines, et les Alpes ont bougé sur plusieurs centaines de kilomètres à lintérieur des terres. Nous parlons de plaques rocheuses de centaines et
de centaines de mètres dépaisseur. Quelle force déplace ces montagnes? Il y a des fossiles des fonds marins dans lHimalaya, pour lamour du ciel.
» Danny proteste faiblement. « Oh, cela sest passé il y a des millions dannées. »
Observant que le vernis craque, le professeur continue. « Les chutes du Niagara coulent sur un lit qui a moins de 4000 ans, fiston, et plusieurs lacs
de la côte ouest nexistent que depuis environ 3500 ans. Ca te rappelle un chiffre? Les scientifiques savent depuis un certain temps que le niveau
des océans a baissé denviron 6 mètres partout sur la Terre, en même temps, et devine quand: il y a entre 3000 et 4000 ans. Les yeux de Danny
roulent dun bord à lautre en même temps quil cherche des explications rationnelles. « Nous avons eu une ère glaciaire, les glaciers ont fondu, tout
le monde sait cela. » Le professeur lâche un petit rire. « les ères glaciaires? Ha! Est-ce pourquoi avons nous des veines de charbon sous la glace de
lAntarctique? La glace nest pas descendue du pôle nord pendant les ères glaciaires, cest la Terre qui a remonté cette partie du monde vers les
régions polaires, voilà ce qui est arrivé. »
Danny mordille légèrement sa lèvre inférieure, ses yeux bougent dun bord et de lautre, il respire vite, mais il est clairement à court darguments. «
Ce ne sont que des théories, personne ne peut en être sûr. » Le professeur jette à nouveau sa ligne dans le rivière, puis se remet à laise contre le
tronc de larbre, conscient davoir gagné. « Il y a énormément de légendes humaines qui vont dans ce sens. Cela fait partie de lhistoire écrite des
Égyptiens et des Mayas que les rivières devinrent rouge sang lors du passage de la 12ème Planète, et que crois tu que raconte la Bible dans le Livre
de lExode quand elle dit que les rivière se changèrent en sang? Moïse marchant dans la vallée de lombre de la mort? Cest la poussière volcanique
arrêtant la lumière du Soleil. Tu veux savoir pourquoi Moïse et son peuple ont pu traverser la Mer Rouge? Le plancher océanique sest soulevé,
voilà pourquoi. Cétait la dernière fois que quelque chose de semblable est arrivé à la Terre, et nous sommes sur le point de revivre cela. »
Danny, maintenant presque détendu en réalisant avoir perdu la partie, ne veut pas totalement admettre la défaite devant quelquun de la génération
de son père. « Ce coin du monde a un problème avec les volcans, cest tout. » Mais le professeur enfonce le clou, habitué quil est à limpertinence
des jeunes, et il sait que présenter les faits et encore les faits amènera Danny à accepter la conclusion. « La Terre arrête de tourner juste avant de
basculer, cest bien écrit. Cest aussi dans la Bible, dans le Livre de Joshua. Le Soleil est resté immobile dans le ciel pendant plus dune journée. Et
au Mexique, de lautre côté de la Terre, il fit nuit. Et tout cela accompagné par des tremblements de terre, des éruptions volcaniques et dimmenses
raz de marée. »
Danny est resté silencieux, puis enfin il dit, « Alors, quest-ce quon fait? ». La partie arrivant à sa fin, le conflit des générations étant aboli, le
professeur admet sa propre impuissance. « Je sais ce que je vais faire. Je ne vais pas attendre de personne quon me dise de le faire, non plus. Jai
un endroit sur les collines, et dès que les choses commenceront à devenir intéressantes, cest la que je foncerai. »