Les contactés sont au courant des rencontres impliquant leur corps physique, car lors des séances d’hypnose, ils se souviennent avoir traversé des murs, lévité à tout allure, s’être trouvés comme paralysés, ils racontent le froid de la table d’opération ou tout autre souvenir subconscient confirmant qu’ils ont bien été contactés. Et puis il y a les sorties hors du corps où l’esprit communique avec le cerveau sous forme de concepts que celui-ci peut saisir : visions, sons, odeurs. Mais les contactés peuvent aussi faire des rencontres d’âme à âme dont ils ne gardent aucun souvenir particulier, car ce contact se produit quand leur esprit est incarné. Le souvenir sensoriel qu’en garde le contacté n’est donc en rien différent du souvenir qu’il a des autres moments de sa journée.
L’hypnose n’y pourra rien, car il n’y a pas de trésor subconscient qui attende son transfert vers le conscient, et l’esprit n’attend pas non plus l’occasion de rafraîchir la mémoire avec ce qui a été vécu et observé. Parce que tout était resté à la même place. Pas de temps manquant, pas de souvenirs enfouis, pas de sorties hors du corps à raconter, mais un contact in situ enregistré par l’âme, et elle seule. Comment le contacté peut il se rendre compte qu’un tel contact a eu lieu ? Tous ces contacts sont tellement subtils qu’on ne peut les distinguer qu’à travers un changement d’attitude du contacté, celui-ci étant amené à prendre de fermes résolutions et abandonner d’anciens projets sans le moindre regret ni la moindre amertume pour s’intéresser à tout autre chose ou changer radicalement sa façon de vivre.